Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?
Parce que l’entreprise pour laquelle je travaillais ne souhaitait pas développer les services que j’avais en tête et qu’elle ne m’autorisait pas à me déplacer dans les pays avec lesquels je travaillais au quotidien. Un fort besoin d’indépendance, et une grande envie de liberté professionnelle.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Quand un lobby européen a donné suite à ma proposition d’intégrer la responsabilité sociale des entreprises dans leurs priorités stratégiques. Cela m’a permis de prendre confiance dans ma vision du monde et des affaires.
L’erreur que vous ne referiez pas ?
J’en ai commis beaucoup mais elles m’ont toutes été utiles, et aucune mortelle. Je crois qu’il faut commettre des erreurs pour garder conscience du risque et modestie.
Pourquoi participez-vous à cette démarche ?
Pour militer sur l’intérêt de la vie professionnelle et de l’importance de sa réussite. Transmettre les valeurs de l’entrepreneuriat.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors de votre échange avec les jeunes ?
Leur manque de connaissance des métiers et fonctions dans une entreprise. Ils n’imaginent pas la variété et l’ouverture au monde que peuvent apporter la vie professionnelle. Ils regardent le monde du travail avec beaucoup de crainte et d’ennui.
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes ?
Aujourd’hui, on ne prend pas plus de risque en étant entrepreneur qu’en étant salarié. A chacun son entreprise, il n’y a pas que le CAC 40 !
Interview réalisée par 100000 entrepreneurs, retrouvez la semaine de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin du 13 au 18 mai 2013.