imageQui êtes-vous et que faites vous ?

Je suis Virginie Corvellec, dirigeante de la société Mandarine Codi.

Nous sommes spécialisés dans l’accompagnement de projets d’innovation dans les entreprises mais également des projets innovants qui permettent la création d’entreprises innovantes.

 

Nous ciblons les startups et  les PME plus “traditionnelles”. Nous souhaitons que des PME artisanales intègrent de l’innovation avec un beau succès cette année au FUI 15 le Learning Café. L’innovation est le fil directeur de notre entreprise.

Comment êtes-vous devenu entrepreneur ?

J’ai un profil d’entrepreneur. Je n’aime pas la hiérarchie, et j’ai besoin d’autonomie. Je n’aime pas être cadrée. Les structures que j’ai fréquentées n’étaient pas adaptées à mes attentes.

Quel a été l’élément déclencheur ?

J’ai crée ma première entreprise à 25 ans. J’avais envie de faire les choses par moi-même, de les mener selon mes envies, et donc de créer mon entreprise.

Quelle est votre ambition d’entrepreneur ?

Pour une femme, il est compliqué d’être entrepreneur. J’ai une famille à gérer. Mon mari est également entrepreneur.

Ainsi, je dois toujours garder une certaine sécurité dans mes décisions, au détriment d’une ambition forte pour ma structure.

Je veux me faire plaisir en travaillant. Je conduis des projets innovants. J’accompagne des jeunes dirigeants dynamiques. Je n’aime pas travailler au contact de personnes qui ne sont pas motivées, pas mobilisées.

Racontez nous une anecdote d’entrepreneur : une manière cocasse de trouver un client, une histoire d’employé, de stagiaire, un problème de livraison, …

Je travaille beaucoup avec des jeunes, qui ont tendance à percevoir le dirigeant comme quelqu’un qui sait tout. Or, ce n’est pas le cas. le dirigeant a une vision globale des choses, et doit savoir s’entourer d’experts.

J’ai eu en stage un étudiant issu d’une brillante école d’ingénieur, qui était dans cet état d’esprit. On ne sait pas tout, encore moins à 25 ans.

Je l’ai volontairement poussé vers des zones qu’il ne maitrisait pas, afin de lui faire avouer ses difficultés.

Cette expérience m’a donné l’occasion de lui dire que dans la vie on ne peut pas tout maîtriser, et qu’il est indispensable de solliciter les autres.

Il est très important de savoir dire que l’on ne sait pas faire, sans pour autant se dévaloriser. A chacun sa zone de compétence et d’expertise.

Comment vos clients vous trouvent-ils ?

Essentiellement par le bouche à oreille.

Je suis expert scientifique en innovation agrée par le Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur. Mes projets d’innovation sont menés sur le long terme, donc je côtoie les gens dans la durée. Quand cela se passe bien, les gens vous recommandent et vous recontactent.

Que faites vous le mieux ?

L’innovation est hors-cadre. Je suis capable de relier des gens, des idées. Je suis capable de sortir du cadre, de dépasser ma mission, et de faire les liens entre les organisations.

Les projets innovants nécessitent de faire des liens entre les PME et la recherche publique. Il s’agît de comprendre les deux parties.

Quelle tâche vous agace le plus dans votre quotidien d’entrepreneur ?

Les relances factures auprès des clients.

Quel est le meilleur conseil d’entrepreneur que vous ayez donné?

Se mobiliser autour de son projet de création et mettre son énergie autour de celui-ci.

En tant qu’entrepreneur, il faut accepter que les choses soient dans un univers en mouvement, qui ne soit pas cadré.

Comment peut-on vous contacter ?

Par mail : vcorvellec@mandarinecodi.com

A vous le mot de la fin !

Je souhaite encourager l’innovation et l’entrepreneuriat. Il faut pousser, aider et accompagner les créations d’entreprises innovantes.

Je souhaite encourager l’innovation, Il faut pousser, aider et accompagner les dirigeants de PME à innover.

L’entrepreneuriat comme l’innovation apporte un fort dynamisme pour les équipes et un renouveau pour l’entreprise. Nous devons tout mettre en oeuvre pour les soutenir !