Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Quel est votre meilleur souvenir ? L’erreur que vous ne referiez pas ?
Pour moi, ça a été le bon moment dans ma vie personnelle et professionnelle. Je me sentais prête à tenter l’aventure. Et ce moment coïncide aussi avec une actualité sociale et réglementaire qui montre de nouveaux besoins dans mon domaine : le psychosocial.
Mon meilleur souvenir, c’est la première fois (et chaque fois depuis) que j’ai vu un client s’adresser à moi spontanément, grâce aux efforts de communication développés auprès de mes réseaux durant de longs mois.
L’erreur que je ne referai pas, c’est de m’auto censurer dans mes possibilités d’agir.
Pourquoi participez-vous à cette démarche ? Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors de votre échange avec les jeunes ?
Je participe à la démarche par conviction citoyenne d’une part, mais surtout parce que je suis convaincue que nous pouvons tous changer les choses à notre niveau d’actions individuelles. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice d’une société d’avenir plus conforme à nos attentes respectives.
Ce qui m’a le plus surprise dans la rencontre des jeunes de 4ème, c’est leur niveau de représentation de ce que pouvait être le monde de l’entreprise, et plus globalement celui du travail. J’ai été interpelleé par leur faible propension à se projeter comme acteurs de leur vie.
Ce qui m’a également interloquée, ce sont les disparités en terme d’implication des enseignants dans la préparation de ces rencontres.
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes ?
Le plus authentique des conseils que je puisse donner aux jeunes, c’est de se laisser toutes les permissions possibles d’avenir. Pour cela, il faut cultiver la curiosité et l’ouverture au monde. Je souhaite leur faire passer le message de persévérer, de travailler et d’être courageux, car tout se construit, surtout une vie.
Interview réalisée par 100000 entrepreneurs, à l’occasion de la semaine de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin du 13 au 18 mai 2013.